Des bandes dessinées belges
La semaine dernière, un femme professeur Belgique Sara est venu dans notre institut et nous a donné plusieurs cours sur la Belgique. Elle nous a parlé des bandes dessinées belges, du chocolat, de Hercule Poirot... les symboles de la Belgique. Elle a accentué particulièrement sur les bandes dessinées belges, Tintin, Spirou (1938), Blake et Mortimer (1946), Lucky Luke (1947), Bob Bang (1947), Félix (1949), Achille et Boule-de-Gomme (1949), Gil Jourdan (1956), Gaston Lagaffe (1957), les Schtroumpfs (1958)... Tout cela me rappelle une beau souvenir d’enfance. Ces caractères m’ont accompagné dès le temps où j’ai commencé à apprendre à parler. J'ai cherché sur des bandes dessinées belges et Tintin, un caractère que j'aime le plus quand j'était petit et je le partage avec vous.
En tout, la Belgique compte pour le moment plus de 650 auteurs de bande dessinée « la plus grande concentration au monde de héros de papier au kilomètre carré » s'amusent à dire certains.
Après la seconde guerre mondiale, la bande dessinée belge francophone est marquée par la prédominance de journaux destinés à la jeunesse, comme Le Journal de Tintin (Bruxellois) et Le Journal de Spirou (à Marcinelle), qui donnent naissance à l'école dite de bande dessinée franco-belge. Cette BD s'est vue offrir les possibilités du marché français, elle a été amenée à se franciser, c'est-à-dire non pas à s'exprimer en français, ce qu'elle faisait déjà, mais à renoncer aux référents belges: Les différentes maisons d'édition wallonnes et bruxelloises imposent aux auteurs dès les années cinquante un standard français pour des raisons commerciales (...) les uniformes et les panneaux de signalisation adoptent des critères hexagonaux... Des références récurrentes aux paysages et à l'imaginaire wallons sont cependant notables chez des auteurs aussi différents que Comès ou Peyo (décors de Johan et Pirlouit). Il y a aussi les paysages qui apparaissent en quelque sorte par hasard comme la cathédrale Saint-Aubin de Namur, les langues parlées chez certaines tribus exotiques de la Natacha de François Walthéry (souvent du wallon ou picard, on retrouve aussi le même procédé chez Hergé en patois flamand de Bruxelles), les bateaux touristes le long de la Meuse à Dinant, etc.
Les Aventures de Tintin est une série d’albums de bande dessinée créée par le dessinateur et scénariste belge Georges Remi, dit Hergé. La série est publiée pour la première fois le 10 janvier 1929 dans Le Petit Vingtième, supplément pour enfants du journal belge Le Vingtième Siècle, et se termine prématurément avec la mort d’Hergé le 3 mars 1983.
Les Aventures de Tintin se déroulent dans un univers reproduisant minutieusement l’univers réel, fourmillant de personnages aux traits de caractère bien définis. Le héros de la série est le personnage éponyme Tintin, un jeune reporter et globe-trotteur belge. Il est accompagné durant ses aventures par son fox-terrier Milou. Au fil des Aventures, plusieurs figures récurrentes sont apparues comme le capitaine Haddock — qui ne tardera pas à devenir un personnage principal —, les détectives incompétents Dupond et Dupont, ou encore le professeur Tournesol.
La série est appréciée depuis longtemps pour ses dessins à la fois dépouillés et vivants, dans la droite ligne du style inventé par son créateur, la « ligne claire ». Les intrigues des albums mélangent les genres : des aventures de cape et d’épée avec une touche de fantastique aux enquêtes policières, en passant par les histoires d’espionnage, ou encore la science-fiction. Les histoires racontées dans Tintin font toujours la part belle à l’humour « peau de banane », contrebalancé dans les albums plus tardifs par un certain sens de l’ironie et une réflexion sur la société.
(la source : Le wikipédia)